La société Amina Togo Sarl est spécialisée dans la fabrication des cheveux et mèche artificiels. Elle traverse depuis quelques temps, une période noire de son existence.
Elle à licencié un nombre important de son personnel, suite à une grève de ses derniers. Pour les réembauché, elle fait renaitre une vieille méthode qui date du colonialisme. Ses portes sont toujours fermées, après que le personnel, sous le guide des délégués, a observé une grève sèche ayant engendré des impacts significatifs sur la boite.
Les motifs de licenciement sont entre autres, le refus d’exécution de leur obligation professionnelle, et contractuelle depuis, le 06 septembre 2021, la non observation de la note de service ordonnant la reprise du travail, le 9 septembre 2021, 72 heures d’arrêt de travail.
Pour reprendre ses activités, après quelques jours de fermeture, la société à besoin des employés, c’est pourquoi elle compte réembaucher ses anciens employés, mais sous condition. Cette condition semble humiliante selon certains.
En effet, pour être réembauché, l’employé doit retirer une lettre pré-écrite de demande de pardon, au secrétariat de ladite société, contre 500FCFA. Ensuite, il signe et dépose en attendant la décision de la hiérarchie. En réalité la lettre pré-écrite se présente comme suit : j’ai l’honneur de venir très respectueusement solliciter de votre haute autorité la demande de pardon.
En effet, sous la demande de nos délégués qui nous ont dit de cesser le travail, j’ai dû faire le suivisme sans me rendre compte de la gravité de l’acte. C’est pour cette raison que je viens par la voix de mon chef, me mettre à genoux pour m’excuser. Je vous promets que de tel acte ne se reproduira plus, si vous m’admettez.
Les employés sont obligés, de ravaler leur fierté et dignité, en signant cette lettre de pardon, en espérant être réadmis à la société Amina Togo Sarl.