L’exécutif sénégalais a officiellement réagi à travers son porte parole après les déclarations d’Ousmane Sonko mercredi soir, depuis Ziguinchor dans le sud du pays.
« Les gens ont le droit de manifester au Sénégal », assure le ministre Abdou Karim Fofana, mais « il faut respecter les lois et règlements », ajoute le porte-parole du gouvernement. « À la suite de ce procès, Ousmane Sonko préfère peut-être nous attirer dans un piège et essayer de se faire arrêter pour des questions politiques, des questions de troubles à l’ordre public pour éviter l’infamie de se faire arrêter pour des histoires sordides. Quoi qu’il en coûte, l’ordre public sera maintenu et nous ne laisserons personne troubler la quiétude des Sénégalais. »
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Ousmane Sonko a plusieurs fois dénoncé des « exactions » des forces de l’ordre lors de manifestations. L’un de ses avocats, le Français Juan Branco, a menacé de saisir la justice internationale.
Accusé de v!0ls, Ousmane Sonko risque l’inéligibilité pour la présidentielle prévue en février 2024. Le jugement dans son procès doit être rendu le 1er juin. Un nouveau rendez-vous judiciaire qui fait craindre des tensions.