Le président Faure Gnassingbé est mardi dans la capitale ghanéenne où il participe à l’initiative d’Accra. Elle a été lancée en septembre 2017 par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, en réponse à l’insécurité grandissante liée à l’extrémisme violent dans la région.
Cinq ans après son lancement, l’initiative et les perspectives qu’elle présente, notamment dans un contexte marqué par un intérêt croissant de la communauté internationale à prévenir l’instabilité régionale, restent toutefois peu connues.
« Je prends part ce jour au sommet de l’Initiative d’Accra qui se tient dans la capitale ghanéenne.
Cette rencontre qui réunit nos pays frères du Golfe de Guinée vise à renforcer notre coopération et à mutualiser nos stratégies dans le domaine de la lutte contre l’extrémisme violent et la criminalité transfrontaliere. », peut-on lire sur la page Facebook officielle du chef de l’Etat.
Un mécanisme de sécurité coopératif et collaboratif
D’après notre confrère « Republic of Togo », cette mesure un mécanisme de sécurité coopératif et collaboratif qui repose sur trois axes : le partage d’informations et de renseignements ; la formation du personnel de sécurité et de renseignement ; et la conduite d’opérations militaires conjointes transfrontalières.
En termes de coordination, chaque trimestre, la rencontre des ministres de la sécurité est précédée d’une réunion technique des responsables en charge de la sécurité et des renseignements.
La menace de l’extrémisme violent dans les États côtiers de l’Afrique de l’Ouest constitue paradoxalement une opportunité pour les pays membres sur le plan régional et national.
Elle leur offre la possibilité de renforcer leur collaboration multilatérale. Au plan national, chaque pays pourrait mieux aborder les déficits en matière de gouvernance économiques et sociopolitiques, favorables à l’implantation des groupes terroristes.