Refus sans appel : Trump se voit opposer un « non » d’un petit pays pour cette raison

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Le 5 décembre, les Bahamas ont fermement rejeté une proposition de l’équipe de transition de Donald Trump visant à accueillir des migrants expulsés des États-Unis. Cette décision a été annoncée par le gouvernement bahaméen, soulignant que le pays ne dispose pas des ressources nécessaires pour accepter un tel afflux de migrants.

Une proposition controversée de Donald Trump

Selon un communiqué du gouvernement, la proposition de Donald Trump faisait partie de ses plans pour organiser des expulsions massives de migrants illégaux. L’équipe du futur président avait compilé une liste de pays susceptibles d’accueillir ces migrants, incluant les Bahamas, le Panama, les îles Turks-et-Caïcos et la Grenade. Cependant, le Premier ministre des Bahamas, Philip Davis, a catégoriquement rejeté cette demande après l’avoir soigneusement examinée.

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Un refus justifié par un manque de ressources

Le communiqué du gouvernement bahaméen précise que le pays, avec une population d’environ 400.000 habitants, n’a tout simplement pas les moyens d’héberger un nombre important de migrants expulsés. Il est souligné qu’aucune autre discussion n’a eu lieu depuis ce rejet et que la position des Bahamas reste inchangée.

Des tensions géopolitiques possibles

Ce refus met en lumière les tensions croissantes entre les États-Unis et certains pays des Caraïbes en matière de gestion migratoire. Les Bahamas, tout en étant un membre du Commonwealth britannique, cherchent à maintenir leur souveraineté et leurs priorités nationales face à des propositions étrangères de cette ampleur.

Les Bahamas continuent ainsi de refuser d’accueillir des migrants expulsés, une position qui pourrait avoir des implications sur les relations internationales dans les mois à venir.

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