Incident du drone malien :l’Algérie réplique au triple rappel des ambassadeurs de l’AES (Communiqué)

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La tension monte entre l’Algérie et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce lundi, Alger a annoncé le rappel « pour consultations » de ses ambassadeurs au Mali et au Niger, ainsi que le report de l’entrée en fonction de son nouvel ambassadeur au Burkina Faso. Une réponse jugée directe aux rappels d’ambassadeurs effectués la veille par les trois membres de l’AES.

Le drone malien, déclencheur de la discorde

Au cœur de cette crise : la destruction d’un drone malien présumé avoir violé l’espace aérien algérien. Alger affirme disposer de preuves radar irréfutables, tandis que Bamako dénonce une agression contre sa souveraineté, prétendant que le drone a été abattu dans son propre espace aérien. Le ministère algérien des Affaires étrangères qualifie les accusations maliennes de « mensongères et sans fondement ».

Rappel d’ambassadeurs : une escalade diplomatique

En guise de représailles, le Collège des chefs d’État de l’AES a rappelé ses diplomates en poste à Alger. Cette manœuvre diplomatique traduit une détérioration rapide des relations entre l’Algérie et ses voisins sahéliens. De son côté, le Mali a quitté le Comité d’État-Major Conjoint (CEMOC), marquant un recul majeur de la coopération sécuritaire régionale.

Une plainte internationale en vue

Le gouvernement malien a annoncé son intention de porter plainte contre l’Algérie devant des instances internationales, signe d’une crise profonde qui pourrait peser sur l’équilibre géopolitique au Sahel. Cette escalade met en péril les efforts de dialogue régional, déjà fragilisés par les tensions sécuritaires et politiques dans la région. La médiation internationale pourrait être sollicitée pour éviter une rupture totale des relations.

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