La radiation de Barthélémy Dias, maire de Dakar, de son poste de député sénégalais, continue de provoquer des remous au sein de la scène politique. Déthié Fall, président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), a annoncé sa décision de renoncer au siège parlementaire qui lui revenait suite à cette destitution.
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Une démission en signe de fidélité politique
Dans un message publié sur Facebook, Déthié Fall a expliqué sa décision, soulignant son attachement à la parole donnée :
« Fidèle à mon engagement devant le peuple sénégalais, je m’abstiens d’assumer ce mandat, ayant quitté cette coalition pour soutenir la liste Pastef dirigée par Ousmane Sonko. »
Il a réaffirmé son soutien au leader de Pastef et au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, tout en félicitant les nouveaux parlementaires de la législature.
Radiation de Barthélémy Dias : contexte et implications
Barthélémy Dias a perdu son siège de député à la suite d’une décision de la Cour suprême. Il avait été condamné pour « coups mortels » dans l’affaire Ndiaga Diouf, remontant à 2011. Cette destitution a été actée par l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice, en application des articles 61 de la Constitution et 51 du règlement intérieur.
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Une crise politique en perspective ?
La décision de Déthié Fall de renoncer à son siège illustre les divisions internes et les repositionnements stratégiques au sein des forces politiques sénégalaises. En parallèle, la radiation de Barthélémy Dias soulève des questions sur la gestion des affaires judiciaires et politiques, particulièrement dans un contexte électoral tendu marqué par les ambitions de la coalition Pastef.
Ce développement reflète les tensions croissantes au sein de la classe politique sénégalaise, où engagements et intérêts continuent de s’entrechoquer.
