Kinshasa a annoncé officiellement la rupture de ses relations diplomatiques avec Kigali, marquant un tournant dans les tensions persistantes entre les deux pays. Cette décision s’accompagne de mesures fermes, notamment le rappel immédiat des diplomates congolais au Rwanda et un ultimatum donné au Rwanda pour fermer ses représentations diplomatiques en RDC dans un délai de 48 heures.
Tensions croissantes : pourquoi la RDC a rompu avec le Rwanda
Les relations entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda se sont détériorées au fil des mois, alimentées par des accusations réciproques de soutien à des groupes armés opérant dans l’Est de la RDC. Cette rupture diplomatique est perçue comme une réponse directe de Kinshasa aux actions jugées inacceptables de Kigali sur le territoire congolais.
Kinshasa rappelle ses diplomates et lance un ultimatum au Rwanda
Dans un communiqué officiel, la RDC a ordonné le rappel immédiat de ses diplomates à Kigali. Par ailleurs, le gouvernement congolais a donné au Rwanda 48 heures pour fermer ses ambassades et consulats sur le territoire congolais. Cette mesure radicale illustre l’urgence et la gravité de la situation diplomatique actuelle.
Les conséquences de la rupture diplomatique entre la RDC et le Rwanda
Cette rupture des relations pourrait avoir de nombreuses conséquences, notamment l’impact sur les échanges économiques entre les deux pays, une intensification des tensions frontalières, avec un risque accru de confrontations armées et une nouvelle configuration diplomatique en Afrique centrale, où les alliances pourraient être redéfinies face à cette situation.
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RDC-Rwanda : un nouveau chapitre de tensions en Afrique centrale
Cette décision marque une étape importante dans l’histoire des relations tumultueuses entre la RDC et le Rwanda. Les autorités congolaises ont justifié leur position en affirmant vouloir protéger la souveraineté et l’intégrité de leur territoire. À l’heure où les relations internationales sont de plus en plus fragiles, ce bras de fer diplomatique est suivi de près par la communauté internationale.