La France promet un nouveau partenariat en Afrique après son retrait militaire

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Chassée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, la France annonce un changement de cap majeur dans ses relations avec l’Afrique. Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du Quai d’Orsay a confirmé la restitution de la base militaire de N’Djamena, prévue pour le 31 janvier prochain.

Vers moins de bases militaires et plus d’écoles

Christophe Lemoine a déclaré que Paris souhaite « se tourner résolument vers l’avenir » avec ses partenaires africains. Cette nouvelle approche inclut la promesse d’établir « moins de bases militaires et plus d’écoles » en Afrique. Cette initiative vise à reconstruire la confiance avec les pays africains après des années de tensions.

Une perte d’influence dans la région du Sahel

Le départ de la France des pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger marque un tournant historique. Ces trois pays, regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont acté le départ immédiat des forces françaises, jugeant Paris comme un partenaire non fiable. Cette situation reflète une perte d’influence française dans la région, au profit de nouveaux acteurs comme la Russie.

L’ascension de la Russie comme partenaire stratégique

Contrairement à la France, la Russie est perçue par l’AES comme un allié stratégique et efficace dans la lutte contre le terrorisme. Ce repositionnement géopolitique souligne l’érosion progressive de la présence française en Afrique et le besoin pour Paris de redéfinir son rôle dans la région.

Un avenir incertain pour les relations France-Afrique

La demande de départ français par Dakar et N’Djamena confirme que les tensions entre la France et l’Afrique ne se limitent pas au Sahel. Ce nouveau chapitre appelle à une réflexion profonde sur la place de la France en Afrique. Alors que Paris promet de favoriser le développement éducatif et social, les relations bilatérales devront surmonter de nombreux défis pour établir une coopération durable.

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