La démocratie sud-coréenne fait face à un moment décisif, avec un vote historique imminent au Parlement pour décider de la destitution du président Yoon Suk Yeol. Ce vote, programmé pour le samedi 7 décembre à 19h locales (10h TU), intervient dans un contexte politique tendu, suscitant des préoccupations parmi les figures politiques et la population.
Une phase critique pour la démocratie Sud-Coréenne
Lee Jae-myung, chef de l’opposition sud-coréenne, a qualifié la situation de « phase critique » pour la démocratie du pays. Dans un entretien accordé à l’AFP, il a averti que les prochaines heures seraient déterminantes : « Avec le vote sur la misère prévu demain, les heures qui viennent sont extrêmement dangereuses », a-t-il déclaré. Cette déclaration souligne l’importance du vote, qui pourrait marquer un tournant dans l’histoire politique du pays.
Les députés de l’opposition mobilisés
Pour marquer l’importance de cet événement, les députés de l’opposition ont prévu de camper à l’Assemblée nationale jusqu’au moment du vote. Ce geste symbolique vise à maintenir la pression et à souligner l’ampleur de la décision à prendre. La situation politique est plus que jamais incertaine, et chaque mouvement est scruté.
La réaction du Président Yoon Suk Yeol et la loi martiale
Face à des critiques croissantes, le président Yoon Suk Yeol n’a pas encore réagi publiquement à l’approche du vote. La situation a été exacerbée par la récente décision du président d’instaurer temporairement la loi martiale, une mesure exceptionnelle qui a secoué la scène politique sud-coréenne. Cette décision a été annulée quelques heures plus tard par un vote de l’Assemblée nationale, dominée par l’opposition. La population suit de près l’évolution de cet épisode, qui pourrait remodeler le paysage politique du pays.