Un chef de gang contrôlant des zones stratégiques de Port-au-Prince est accusé d’avoir orchestré un massacre en représailles à la mort de son fils.
Plus de 100 morts à Cité Soleil
Selon le gouvernement et des organisations de défense des droits de l’homme, ce carnage, survenu dans le quartier de Cité Soleil, a fait plus de 100 victimes, dont des personnes âgées et des leaders religieux vodou.
Les circonstances du massacre
Le chef de gang Micanor Altès, également connu sous le nom de Monel Felix, aurait accusé des membres de la communauté d’avoir utilisé la sorcellerie pour nuire à son fils, décédé après une maladie. Des tireurs auraient rassemblé et exécuté des figures locales influentes, tandis que des motocyclistes tentant de sauver les victimes ont également été tués.
Réactions internationales et nationales
Le gouvernement haïtien a promis de traduire les coupables en justice, tandis que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a fermement condamné ces actes. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé à une enquête approfondie pour punir les responsables.
Une violence incontrôlée en Haïti
Cette tuerie, décrite par certains comme un acte de vengeance brutale, met en lumière le climat de violence généralisée en Haïti, où les gangs contrôlent de larges portions du territoire. En 2023, les violences ont coûté la vie à plus de 4 500 personnes, selon les Nations Unies.
Un appel à l’aide internationale
Human Rights Watch a exhorté la communauté internationale à intervenir via une mission de maintien de la paix pour contrer l’influence croissante des gangs. En attendant, la population haïtienne reste prise au piège d’une spirale de violences et d’insécurité.
