Le secteur du transport au Bénin fait face à une opération de régulation stricte. La société de transport de personnes Gozem est au centre des préoccupations des autorités, sommée de se conformer aux réglementations en vigueur.
Une mise en demeure pour Gozem
Jacques Ayadji, Directeur des Transports terrestres et aériens, a adressé un courrier officiel à Gozem, dénonçant l’illégalité de ses opérations. Selon lui, des véhicules arborant le logo de Gozem effectuent du transport de personnes à Cotonou et ses environs sans autorisation préalable.
Dans sa lettre, il a rappelé l’obligation légale pour toutes les entreprises de transport d’obtenir une autorisation via la plateforme SYGFR. Gozem dispose d’un délai de deux mois, à compter de la date de réception de la lettre, pour se mettre en conformité avec les exigences du Ministère du Cadre de Vie et des Transports.
Une réglementation renforcée dans le secteur
Cette mise en demeure s’inscrit dans une démarche globale d’assainissement du secteur. Les autorités béninoises cherchent à imposer des règles uniformes et à éliminer les activités illégales. Dans ce contexte, la plateforme de transport Yango a également été contrainte de suspendre ses opérations pour « exercice illégal ».
Ces décisions témoignent de la volonté des autorités de structurer davantage le secteur du transport au Bénin. Elles visent à protéger les usagers tout en garantissant des conditions de concurrence équitables pour les acteurs respectant les normes en vigueur.
L’enjeu de la conformité
Gozem, l’une des entreprises phares du transport urbain en Afrique de l’Ouest, devra répondre à ces exigences pour poursuivre ses activités au Bénin. Cette régularisation est cruciale pour maintenir sa position sur un marché de plus en plus réglementé.