La ville stratégique de Goma, située dans l’est de la République démocratique du Congo (RD-Congo), est tombée, ce lundi 27 janvier 2025, entre les mains des rebelles du M23, accompagnés de plus de 3 500 soldats rwandais, selon l’ONU. Après plusieurs jours de siège, la situation a basculé dans une violence intense, transformant cette capitale régionale du Nord-Kivu en véritable champ de bataille.
L’armée congolaise submergée : une capitulation inévitable
Entrés dans Goma dans la soirée du 26 janvier, les rebelles du M23 ont rapidement progressé, bénéficiant d’un soutien militaire rwandais confirmé par des rapports onusiens. L’armée congolaise, débordée par l’intensité des combats, a dû choisir entre la reddition ou un repli stratégique.
Les dernières poches de résistance se concentraient encore, lundi après-midi, autour de l’aéroport de Goma, une zone stratégique. Mais l’utilisation de l’artillerie lourde par les forces rebelles a neutralisé ces efforts de défense.
Une ville traumatisée : les habitants cloîtrés chez eux
Les habitants de Goma vivent dans une peur paralysante, évitant tout déplacement par crainte des balles perdues. « Goma est transformée en champ de bataille », témoignent des résidents terrifiés, cloîtrés dans leurs maisons.
La chute de Goma a provoqué une crise humanitaire majeure, alors que des milliers de civils tentent de fuir les zones de combat. Les axes routiers menant aux villes voisines comme Masisi, Sake, et Minova sont sous contrôle rebelle, rendant les déplacements extrêmement dangereux.
Les enjeux stratégiques et économiques de Goma
La prise de Goma par le M23 ne représente pas seulement une avancée militaire, mais aussi un coup stratégique majeur. Cette ville est le principal point d’accès aux régions riches en minerais du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, comme Minova et Lumbishi, réputées pour leurs ressources naturelles précieuses.
Le contrôle de ces zones offre un avantage économique significatif aux rebelles et leurs alliés, renforçant leur influence sur la région et limitant la capacité du gouvernement congolais à financer ses efforts militaires.
Une crise régionale aux implications internationales
La situation à Goma illustre la complexité du conflit dans l’est de la RD-Congo, où les intérêts locaux, nationaux et internationaux s’entrelacent. L’implication directe de soldats rwandais dans les combats soulève des questions sur les relations tendues entre Kinshasa et Kigali.
L’ONU, bien que présente dans la région à travers la MONUSCO, est critiquée pour son incapacité à empêcher cette prise de contrôle. Les appels à une intervention internationale renforcée se multiplient pour éviter une aggravation de la crise.
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