Mardi dernier, la police républicaine a frappé fort à Agnivèdji, une localité de la commune de Lokossa. Une unité clandestine spécialisée dans la fabrication de boissons frelatées a été démantelée. Ce laboratoire illégal opérait en plein quartier résidentiel, laissant les habitants stupéfaits.
Les agents ont découvert un véritable arsenal pour produire et commercialiser des boissons contrefaites : bouteilles de Pastis et Dry Gin falsifiées, éthanol, formol, arômes douteux et étiquettes de marques populaires. De quoi alarmer les consommateurs, particulièrement en cette période de fêtes où la demande explose.
Un danger pour la santé publique
Ces boissons frelatées, loin d’être inoffensives, représentent une menace mortelle. Le mélange de substances chimiques comme le formol et l’éthanol peut causer des intoxications graves, voire des décès. Alors que les fêtes de fin d’année approchent, les autorités appellent les citoyens à une vigilance accrue face à ces produits qui inondent les marchés.
Un suspect arrêté, un réseau à démasquer
Le propriétaire de cette unité illégale, un revendeur bien connu dans la région, a été arrêté sur place. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Une enquête est en cours pour identifier les complices et mettre fin à ce réseau organisé qui tire profit de l’ignorance et de la confiance des consommateurs.
Une vigilance accrue demandée aux citoyens
Dans un contexte où la consommation de boissons atteint des sommets, la police exhorte les Béninois à redoubler de prudence. L’affaire de Lokossa met en lumière un problème bien plus vaste : le manque de contrôle sur le marché des boissons. Les consommateurs devront désormais se méfier de ce qu’ils achètent, sous peine de mettre leur santé en danger.
La sécurité alimentaire en question
Cette affaire pose une question fondamentale : les autorités peuvent-elles garantir la sécurité alimentaire des Béninois ? Le scandale de Lokossa montre qu’il y a encore un long chemin à parcourir.