Face à l’augmentation des traversées clandestines et à la montée en puissance des réseaux de passeurs, le gouvernement français a annoncé une série de mesures pour renforcer la lutte contre l’immigration illégale.
Un plan d’action contre les passeurs
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, ont dévoilé un plan de lutte renforcé contre les filières criminelles. Parmi les mesures phares :
✅ Partage de renseignements entre les différents ministères.
✅ Création d’une cellule spécialisée pour traquer les flux financiers liés au trafic de migrants.
✅ Surveillance accrue avec l’utilisation de nouvelles technologies.
Une coopération inédite entre les services
Pour améliorer l’efficacité des contrôles, une « cellule d’échanges de renseignements » va voir le jour. Elle regroupera :
Les forces de sécurité (police, gendarmerie, préfectures, renseignement).
Les services du ministère de l’Économie, dont Tracfin, la cellule anti-blanchiment.
Les autorités judiciaires et les douanes.
Cette coopération permettra de cibler les flux financiers qui alimentent les filières clandestines et d’identifier plus rapidement les réseaux actifs en France.
Une surveillance technologique accrue
Le gouvernement prévoit également un recours massif aux nouvelles technologies, avec notamment :
📌 Lecture automatique des plaques d’immatriculation.
📌 Pose de balises sur les véhicules suspects.
📌 Interception de communications numériques des passeurs.
Un bilan alarmant en 2024
L’année dernière, plus de 4.000 passeurs ont été arrêtés en France. De plus, plus de 36.000 migrants ont réussi à rejoindre les côtes britanniques via des embarcations de fortune, soit une hausse de 24 % par rapport à 2023.
Avec ces nouvelles mesures, la France espère frapper plus fort contre les réseaux criminels et limiter l’immigration clandestine.