Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a intensifié la lutte contre l’immigration clandestine en lançant la plus grande opération de déportation de l’histoire américaine. Parmi les migrants concernés figurent environ 550 ressortissants zimbabwéens, dont l’expulsion a été confirmée par les autorités américaines.
Le Zimbabwe Approuve la Politique d’Expulsion Américaine
Contrairement à certains pays qui dénoncent ces expulsions, le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a exprimé son soutien officiel aux décisions américaines. Il a affirmé sur X (anciennement Twitter) que son gouvernement approuvait le rapatriement des citoyens zimbabwéens en situation irrégulière aux États-Unis.
Cette position témoigne de la coopération entre les deux gouvernements en matière de gestion des migrations. Cependant, elle suscite aussi un débat sur les droits des migrants et la prise en charge des personnes renvoyées dans leur pays d’origine.
The Government of Zimbabwe supports the United States Government’s decision to repatriate and return our Zimbabwean citizens who may have been residing in the US illegally. @realDonaldTrump @Sec_Noem @SecRubio
— President of Zimbabwe (@edmnangagwa) February 5, 2025
Une Opération d’Expulsion de Grande Ampleur
L’Immigration and Customs Enforcement (ICE) a révélé que plus de 5 000 migrants sans papiers avaient été arrêtés depuis le début de l’année. Les expulsions sont désormais autorisées dans des zones sensibles comme les écoles, les hôpitaux et les églises, renforçant encore la pression sur les migrants en situation irrégulière.
L’ICE insiste sur la nécessité d’une coopération accrue avec les gouvernements étrangers pour confirmer la nationalité des personnes arrêtées et faciliter leur retour.
Un Débat sur les Droits de l’Homme
Si Washington justifie cette politique par une volonté de renforcer la sécurité des frontières, elle est vivement critiquée par les défenseurs des droits humains. L’expulsion de familles entières, y compris des enfants, soulève des questions sur les conditions de détention et l’accompagnement des migrants vulnérables après leur retour forcé.
