La chute de Damas marque un tournant majeur dans la guerre syrienne. Bachar al-Assad, accompagné de sa famille, s’est réfugié à Moscou après une offensive éclair des forces rebelles, incluant des groupes islamistes radicaux, mettant fin à son régime.
Moscou accorde l’asile à Assad
Selon des sources citées par les agences russes TASS et Ria Novosti, la Russie a offert l’asile à Bachar al-Assad pour des raisons humanitaires. Cette mesure vise également à protéger les intérêts stratégiques de Moscou en Syrie. Les discussions entre la Russie et les rebelles auraient permis d’assurer la sécurité des bases militaires russes et des représentations diplomatiques dans le pays.
Appel au dialogue politique
Moscou insiste sur une solution politique à la crise syrienne. « La Russie appelle à un dialogue inclusif sous l’égide des Nations unies pour restaurer la stabilité en Syrie », a déclaré une source au Kremlin. Ce plaidoyer pour des négociations intervient alors que les tensions restent vives dans une région bouleversée par des années de conflit.
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Réunion d’urgence du Conseil de sécurité
Face à l’évolution de la situation, la Russie a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. Dmitri Polianski, représentant adjoint de la Russie à l’ONU, a affirmé sur Telegram que ces consultations rapides visent à évaluer les répercussions régionales de la chute de Damas.
La Russie, un allié clé
Depuis 2015, la Russie soutient militairement le régime syrien, avec des installations stratégiques comme la base navale de Tartous et la base aérienne de Hmeimim. Ces positions cruciales restent sous la protection des forces rebelles, selon le Kremlin, un fait inhabituel qui reflète les tractations diplomatiques en cours.
La chute de Damas et l’exil d’Assad annoncent une nouvelle phase pour la Syrie, sous haute surveillance internationale.
