L’administration Trump a pris une décision radicale en imposant des sanctions à la Cour pénale internationale (CPI). Cette mesure intervient après que la Cour a engagé des poursuites contre des responsables israéliens et enquêté sur des soldats américains.
Trump fustige la CPI et défend Israël
Donald Trump a qualifié les enquêtes de la CPI d’« illégitimes et infondées », dénonçant une tentative d’abus de pouvoir contre des citoyens américains et israéliens. Selon lui, la Cour n’a aucune autorité sur les États-Unis et Israël, puisque ces derniers n’ont jamais signé le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI.
Des sanctions économiques et des restrictions de visa
Le décret signé par Trump prévoit plusieurs mesures de rétorsion :
- Gel des avoirs des juges de la CPI aux États-Unis.
- Restrictions de visa pour empêcher ces magistrats d’entrer sur le territoire américain.
- Sanctions économiques visant à limiter l’influence de la Cour sur la scène internationale.
Israël salue la décision de Washington
En Israël, cette annonce a été accueillie avec satisfaction. Gideon Saar, ministre israélien des Affaires étrangères, a déclaré que la CPI était une institution « immorale et illégitime », soulignant qu’elle n’avait aucune autorité sur les dirigeants israéliens.
Un nouveau bras de fer diplomatique
Cette décision intervient dans un climat de tensions croissantes entre les États-Unis et les instances internationales. En prenant position contre la CPI, Donald Trump envoie un message fort : la priorité de son administration est de protéger ses alliés stratégiques et ses intérêts nationaux, quitte à défier le droit international.