Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) entraîne des conséquences majeures. Parmi elles, la fin des contrats des 135 fonctionnaires originaires de ces pays, dont la mission au sein de l’organisation prendra fin le 30 septembre 2025.
Une fin de mission confirmée pour les fonctionnaires de l’AES
Les employés concernés ont reçu leur lettre de fin de contrat, précisant les conditions de départ. Chaque fonctionnaire bénéficiera d’indemnités, comprenant trois mois de salaire, plus un mois par année d’ancienneté, dans la limite de douze mois. Cette mesure s’inscrit dans la transition liée au retrait officiel du Mali, du Burkina Faso et du Niger, prévu pour le 29 janvier 2025.
Un divorce inévitable entre la CEDEAO et l’AES
Le départ de ces trois États traduit une profonde divergence avec la CEDEAO, jugée trop éloignée de ses principes fondateurs. En réponse, ces nations ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES), une nouvelle entité régionale axée sur la coopération diplomatique et sécuritaire. Cette confédération entend favoriser la libre circulation des personnes et des biens tout en renforçant son indépendance.
De nouvelles initiatives pour renforcer l’indépendance de l’AES
Le 29 janvier 2025 a marqué l’entrée en vigueur du passeport unique de l’AES, facilitant la mobilité de ses ressortissants. De plus, une banque d’investissement commune est en cours de création pour soutenir les projets de développement régionaux. Ces initiatives confirment la volonté de l’AES de tracer une nouvelle voie, en dehors du cadre imposé par la CEDEAO.