Amnesty International a déclaré, dans un rapport publié ce jeudi, que les actes perpétrés par Israël contre la population palestinienne de Gaza constituent un génocide, conformément aux critères définis par la Convention sur le génocide. Cette prise de position est basée sur une enquête approfondie menée pendant plusieurs mois.
Un rapport accablant de l’ONG internationale
Le rapport met en évidence des actes tels que des meurtres massifs, des atteintes graves à l’intégrité physique et mentale, ainsi qu’une soumission délibérée de la population palestinienne à des conditions de vie destructrices. Selon l’ONG, ces actes révèlent une « intention spécifique de détruire la population palestinienne à Gaza ».
Des actes interdits et des preuves accablantes
Amnesty souligne que ces pratiques persistent malgré les appels pressants de la communauté internationale pour l’arrêt des hostilités et l’amélioration des conditions humanitaires. La Cour internationale de justice (CIJ) a également ordonné à Israël de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, mais ces décisions sont restées lettre morte.
Un bilan humain et matériel catastrophique
Depuis le 7 octobre 2023, les attaques contre Gaza ont causé plus de 44 600 morts et 105 700 blessés. Les infrastructures essentielles ont été ravagées, provoquant une famine sévère qui touche particulièrement les enfants, les femmes et les personnes âgées.
Répercussions juridiques internationales
La Cour pénale internationale (CPI) a récemment émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. En parallèle, une affaire de génocide contre Israël est en cours devant la Cour internationale de justice.
Un appel à la justice mondiale
Amnesty International exhorte la communauté internationale à intensifier ses efforts pour mettre fin aux violences et assurer une protection immédiate à la population civile de Gaza.