La Russie vient de dévoiler une arme qui pourrait bouleverser l’ordre géopolitique mondial : l’Avangard, un planeur hypersonique capable de porter une charge nucléaire ou conventionnelle. Selon Moscou, ce missile serait le plus rapide jamais conçu, une déclaration qui n’a pas manqué d’alerter la France, les États-Unis et l’ensemble de l’OTAN.
Une vitesse et une manœuvrabilité redoutables
L’Avangard atteint des vitesses supérieures à Mach 20, soit plus de 24 000 km/h. Sa capacité à changer d’altitude et de trajectoire en plein vol le rend quasiment impossible à intercepter par les systèmes antimissiles actuels comme le THAAD ou l’Aegis. Pour Vladimir Poutine, il s’agit d’une arme qui frappe « comme une météorite, une boule de feu ».
Un missile révolutionnaire déjà opérationnel
Depuis 2019, la Russie a commencé à déployer l’Avangard dans l’Oural, avec des tests réussis notamment depuis la base de Dombarovski. Le missile est lancé par un vecteur balistique, le UR-100N, et pourrait bientôt être couplé au puissant RS-28 Sarmat. D’ici 2027, deux régiments russes devraient être entièrement équipés.
Un défi stratégique pour l’Occident
Le développement de l’Avangard marque un tournant dans la course aux armements. Contrairement aux missiles traditionnels, il effectue des rebonds atmosphériques et utilise probablement un scramjet pour maintenir sa vitesse. Ce fonctionnement unique rend obsolètes de nombreuses stratégies de défense occidentales.
Une arme de dissuasion ultime ?
Alors que la France, les États-Unis et leurs alliés renforcent leurs capacités, la Russie mise sur l’innovation pour asseoir sa puissance militaire. L’Avangard pourrait bien redéfinir les règles de la dissuasion nucléaire au XXIe siècle.