Le 5 février 2025, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a vivement réagi à l’annonce de la relance de la politique de « pression maximale » par le président américain Donald Trump. Lors d’une conférence de presse à Téhéran, il a qualifié cette stratégie de nouveau fiasco. Selon Araghchi, cette approche avait déjà échoué durant le premier mandat de Trump, et tenter de la réitérer ne ferait qu’aggraver la situation. Ces déclarations surviennent après la signature d’un mémorandum par Trump demandant la préparation de sanctions renforcées contre l’Iran.
Le contexte de la politique de pression maximale
La politique de pression maximale, mise en place sous l’administration Trump en 2017, visait à faire plier l’Iran par des sanctions sévères, notamment contre son programme nucléaire. En réponse, l’Iran a pris des mesures pour réduire ses engagements dans l’accord nucléaire de 2015, un traité censé limiter ses ambitions nucléaires en échange de la levée de certaines sanctions économiques. Le retrait des États-Unis de cet accord en 2018 a été un tournant décisif, renforçant la défiance entre les deux pays.
Des signes d’ouverture de Téhéran
Malgré la tension, l’Iran semble vouloir changer de cap. Ces dernières semaines, Téhéran a envoyé des signaux d’ouverture, notamment en multipliant les discussions avec les pays européens et en montrant une volonté de relancer un accord sur son programme nucléaire. Araghchi a d’ailleurs déclaré que l’arrêt de la recherche d’armes nucléaires par l’Iran est un objectif « faisable et non compliqué », une proposition qui pourrait ouvrir la voie à des négociations avec les États-Unis.
Une diplomatie en quête de solutions
Alors que la politique de Trump semble vouée à l’échec, l’Iran persiste dans ses efforts pour trouver une solution diplomatique, espérant apaiser les tensions et revenir sur la scène internationale.
