Après Apoutchou national, un membre du Groupe Espoir 2000 entre les mains de la police ivoirienne : Ce que vous devez savoir (Vidéo)

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Depuis quelques jours, une rumeur explosive secoue la scène musicale ivoirienne : l’artiste Pat Sacko, leader du groupe zouglou Espoir 2000, aurait été convoqué par la brigade de recherche.

Cette information, rapidement propagée sur les réseaux sociaux, a semé le trouble parmi ses fans et a mis en lumière les tensions entre artistes et autorités politiques en Côte d’Ivoire.

Une chanson controversée au cœur de la polémique

Tout a commencé après la sortie de la chanson « Ça balance » tirée de l’album Tableau blanc, qui a été publiée le 7 décembre. Dans ce morceau, Pat Sacko livre une critique acerbe du régime du président Alassane Ouattara.

Selon certains, notamment le cyber-activiste ivoirien Johnny Patcheco, cette chanson aurait provoqué la colère des autorités et déclenché une intervention policière contre l’artiste. Loin d’être un simple buzz, cette accusation a pris de l’ampleur, alimentée par les réseaux sociaux.

l’artiste Pat Sacko, leader du groupe zouglou Espoir 2000

Le démenti officiel des autorités : une rumeur démentie mais persistante

Face à cette rumeur grandissante, la Direction générale de la police nationale (DGPN) n’a pas tardé à réagir. Sur ses comptes officiels sur Meta, elle a fermement démenti l’histoire, qualifiant ces allégations de « fake news ». Malgré ce démenti officiel, l’affaire n’a pas cessé de faire parler.

Yacouba Doumbia, un communicant proche du gouvernement, a même réagi avec ironie, insinuant que si Pat Sacko avait bien été convoqué, c’était parce qu’il était un « frère » de la police. Cette réponse acerbe a contribué à aggraver les spéculations, et la confusion est restée totale.

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Pat Sacko : un artiste pris au piège de la rumeur

Loin de se laisser intimider, l’artiste a pris la parole pour calmer les esprits. Sur ses réseaux sociaux, il a déclaré : « Je suis ici pour mettre fin à une rumeur qui a pris de l’ampleur. Je n’ai été menacé par personne, il n’y a rien de tout ça, et cette rumeur doit cesser ».

Dans sa déclaration, Pat Sacko a aussi tenu à remercier les autorités, en particulier le Préfet d’Abidjan et le directeur général de la police nationale, pour leur soutien lors des obsèques de son binôme.

Un contexte politique tendu

Cette affaire soulève une question plus large : dans un climat politique tendu, la musique peut-elle encore rester un terrain d’expression libre sans risquer d’être utilisée comme un instrument de défiance contre le pouvoir en place ?

Le démenti officiel des autorités n’a pas suffi à apaiser les tensions, et cette polémique met en lumière la fine ligne entre la liberté artistique et les pressions politiques en Côte d’Ivoire.

Groupe zouglou Espoir 2000

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