La France a entamé le processus de retrait de son arsenal militaire au Tchad, marquant un tournant significatif dans ses opérations militaires en Afrique. Ce départ, débuté mardi avec le décollage de deux avions de combat Mirage 2000-D, symbolise une nouvelle étape dans les relations franco-tchadiennes.
Les Mirage 2000-D quittent N’Djamena
Mardi, les deux avions Mirage 2000-D, déployés dans le cadre de la mission française au Tchad, ont quitté la base militaire de N’Djamena. Ces avions, stationnés dans la capitale tchadienne, ont été salués par les forces militaires locales avant de décoller en direction de la base aérienne de Nancy, située dans l’est de la France.
Le colonel Guillaume Vernet, porte-parole de l’armée française, a confirmé ce départ, soulignant qu’il s’agit d’une première étape dans la réduction progressive des effectifs français au Tchad.
Discussions en cours pour la suite du retrait
Actuellement, des négociations sont en cours entre la France et les autorités tchadiennes pour définir les modalités du retrait des quelque 1 000 soldats français encore présents dans le pays. Ces discussions portent notamment sur la possibilité d’un départ total ou partiel des forces françaises.
Ce retrait intervient dans un contexte de réévaluation des engagements militaires français en Afrique, où la présence de la France suscite des débats. Le Tchad, partenaire stratégique de la France dans la région, pourrait voir sa collaboration militaire redéfinie dans les mois à venir.
Un nouveau chapitre pour la coopération franco-tchadienne
Ce retrait symbolise une transition dans la coopération militaire entre la France et le Tchad, ouvrant la voie à de nouvelles dynamiques stratégiques. Reste à voir comment ces ajustements affecteront la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel.