Jeudi 05 décembre 2024 au soir, dans une allocution télévisée, Emmanuel Macron a exprimé sa gratitude envers Michel Barnier, le chef du gouvernement sortant, pour son engagement. En rejetant toute hypothèse de démission ou d’élection présidentielle anticipée, le Président a affirmé sa volonté de mener son mandat à son terme.
Un nouveau Premier ministre pour une nouvelle dynamique
Le Président français par ailleurs a annoncé qu’un nouveau Premier ministre sera nommé « dans les prochains jours ». Ce dernier devra constituer un « gouvernement d’intérêt général », capable de rassembler les forces politiques prêtes à ne pas le censurer.
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Accusations contre les forces d’opposition
Selon Macron, la chute de son gouvernement résulte d’une alliance entre « l’extrême-droite et l’extrême-gauche », qu’il qualifie de « front anti-républicain ». Il a particulièrement critiqué le Rassemblement National (RN) pour avoir soutenu une motion de censure contraire à leur propre programme.
Le Président a dénoncé l’« irresponsabilité » des députés ayant voté pour cette censure, mettant en avant les conséquences sur la stabilité politique à quelques semaines des fêtes de fin d’année.
Un budget sous tension
La motion de censure ayant fait tomber le gouvernement a également bloqué l’adoption du budget. Emmanuel Macron a annoncé une « loi spéciale » prévue pour mi-décembre. Cette loi permettra d’assurer la continuité des services publics et de financer les priorités nationales pour 2025, notamment dans les domaines de la défense, de la justice et de l’ordre public.
Un gouvernement en transition
Après avoir remis sa démission jeudi après-midi, Michel Barnier et son gouvernement restent en charge des affaires courantes. La nomination d’un nouveau chef de gouvernement et la formation de l’exécutif marqueront une étape cruciale pour sortir de l’impasse politique.
