Le Premier ministre tchadien, Allah Maye Halina, a présenté ce mardi sa démission ainsi que celle de son gouvernement au président de la République. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la nouvelle législature, marquant ainsi une transition institutionnelle conforme aux pratiques républicaines du pays.
Dans sa lettre adressée au chef de l’État, le Premier ministre sortant rappelle que cette démission intervient en accord avec les principes démocratiques, à la suite de l’élection présidentielle du 6 mai 2024, dont les résultats ont été plébiscités par la population tchadienne.
Une transition politique en cours
Ce départ du gouvernement ouvre désormais la voie à un remaniement ministériel. Le président de la République devra, dans les prochains jours, nommer un nouveau chef du gouvernement, chargé de former une équipe en adéquation avec les priorités politiques et économiques du pays.
Allah Maye Halina a exprimé sa gratitude envers les membres de son gouvernement et remercié le président pour la confiance accordée tout au long de son mandat. Il a également assuré de sa disponibilité à continuer de servir le Tchad avec abnégation et détermination.
Quelles perspectives pour le futur gouvernement ?
Avec cette transition, de nombreuses interrogations subsistent quant à l’orientation du prochain gouvernement. Le nouvel exécutif devra notamment relever des défis majeurs, tels que le renforcement de la stabilité politique, la consolidation de l’économie et la mise en œuvre des réformes promises lors de l’élection présidentielle.
La nomination du prochain Premier ministre sera donc scrutée de près, alors que le pays s’engage dans une nouvelle phase de gouvernance.