Nouveau coup dur pour la population au Soudan ! En effet, suite au putsch du 25 octobre 2021 qui continue de faire planer le spectre lugubre de la dictature sur le pays et la répression qui a fait près d’une soixantaine de victimes, la démission d’Abdallah Hamdok ne vient rien arranger.
Ce dimanche dernier, en annonçant son retrait, le Premier ministre du soudan, Abdallah Hamdock a laissé un grand vide à la tête du pouvoir. Une action largement commenté par les habitants de Khartoum : » Le Soudan perd une personnalité importante et reconnue à la fois par la communauté internationale et le peuple soudanais explique Mohamed al-Mubarak al-Sediq. Nous espérons qu’il part pour revenir en indépendant et briguer le poste de président. »
« Hamdok a envoyé un message fort à tous les politiciens soudanais. Il montre qu’il faut se retirer si l’on n’est pas en mesure d’assumer ses fonctions. C’est la meilleure leçon à donner. Il n’est jamais arrivé dans l’histoire du Soudan qu’une personne se manifeste et admette franchement sa défaite devant le peuple. », a affirmé Khaled Abbas Adam, un autre citoyen.
« Le Soudan compte d’autres patriotes »
Par ailleurs, cette décision politique a aussi été applaudie par ses opposants qui espèrent voir ainsi l’émergence de nouvelles personnalités : « Cela fait un an que nous attendions sa démission avance Mohamed al-Amin Dawood. Premièrement, parce qu’il n’était plus légitime à son poste depuis le putsch. Ensuite, parce qu’il n’est pas le seul à pouvoir exercer ces fonctions dans le pays et que le Soudan compte d’autres patriotes dans ses rangs. »
Notons que le départ d’Abdallah Hamdok fait craindre surtout un retour à la dictature. Sans l’homme d’Etat, les militaires dorénavant seuls au pouvoir, ont carte blanche dans un pays qui menace de s’effondrer à tout moment dans la contestation et la violence.