Selon la police en Inde, près de 500 kg de cannabis saisies par les forces de l’ordre auraient été dévorés par des rats. Des accusations qui ne sont pas nouvelles en Inde, et qui ont également été émises en Argentine.
Vendredi 18 novembre 2022, un rapport de la police de Mathura, dans le nord de l’Inde, a affirmé que des rats avaient mangé plus de 500 kg de résine de cannabis, rapporte The Times of India , relayé par la BBC. Le coupable serait petit, et poilu.
Un rapport plus qu’insolite, mais qui fait suite à un problème récurrent. En début d’année, la police de la région de Mathura avait été incapable de présenter à la justice la résine de cannabis qu’elle avait saisie lors d’une affaire devant être jugée. La raison ? Les rats auraient « dévoré » l’intégralité de la saisie.
« Ils n’ont pas peur de la police »
« Les rats sont des animaux minuscules et ils n’ont pas peur de la police. Il est difficile de protéger la drogue contre eux », explique notamment le rapport. Mais ce n’est pas la première fois que les rongeurs sont accusés de faire disparaître de grosses cargaisons de cannabis. En mai 2020, raconte The Times of India, 386 kg de cannabis ont été saisis par la police.
Lorsque le tribunal a ordonné aux forces de l’ordre de produire la drogue, qu’a répondu la police ? « Les rats l’ont mangée » alors que les produits stupéfiants étaient scellés dans des paquets et stockés dans un entrepôt. « Il n’y a pas d’endroit sûr dans le poste de police pour stocker le cannabis et le protéger des rats », a également déclaré la police.
L’Argentine également frappée par ce fléau ?
En 2018, huit policiers argentins avaient également attribué aux souris la disparition d’une demi-tonne de cannabis dans un entrepôt de la police, indique la BBC . Mais avec moins de succès que leurs homologues indiens.
Les experts avaient contesté cette affirmation, estimant qu’il était peu probable que les animaux confondent la drogue avec de la nourriture et que « si un grand groupe de souris l’avait mangée, on aurait trouvé beaucoup de cadavres dans l’entrepôt ». Résultat, les policiers avaient été licenciés.
