Le missile Orechnik, dernier bijou de l’arsenal nucléaire russe, a fait une entrée fracassante dans la guerre en Ukraine le 21 novembre 2024. Lors de sa première utilisation en conditions réelles, Vladimir Poutine l’a présenté comme une riposte directe aux frappes ukrainiennes effectuées avec des missiles fournis par les États-Unis et le Royaume-Uni. Ce tir a marqué un tournant majeur dans le conflit, intensifiant les tensions entre la Russie et ses alliés occidentaux.
Une nouvelle menace nucléaire pour l’Occident
Ce vendredi, Poutine a franchi une nouvelle étape en annonçant le déploiement potentiel des missiles Orechnik au Bélarus dès le second semestre 2025. Cette décision a été formulée lors de la signature d’un accord de sécurité avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko à Minsk. Le déploiement des missiles serait synchronisé avec la production en série de l’Orechnik et son intégration dans les forces stratégiques russes.
Renforcement de la coopération militaire avec le Bélarus
Cette annonce renforce la collaboration déjà étroite entre Moscou et Minsk, marquée par le déploiement d’armes nucléaires tactiques russes sur le sol bélarusse en 2023. La proximité géographique du Bélarus avec trois pays membres de l’OTAN — Lituanie, Lettonie et Pologne — ainsi qu’avec l’Ukraine, en fait un emplacement stratégique pour les missiles.
Répercussions sur la sécurité européenne
La décision de déployer ces missiles est un nouvel avertissement de Poutine à l’Occident, réaffirmant son engagement à protéger le Bélarus avec l’arsenal nucléaire russe en cas d’agression, conformément à la révision de la doctrine nucléaire russe en septembre 2024. Ce développement modifie significativement l’équilibre stratégique aux frontières orientales de l’OTAN, exacerbant les tensions dans une région déjà fragile.