A Nairobi vendredi dernier, une femme diplomate au volant de son véhicule a été victime de violences d’ordre s3xuelle. Révoltées, les filles de joie du comté de Mombasa au Kenya ont rejoint d’autres citoyens de ce pays d’Afrique de l’Est dans un mouvement de foule pour dénoncer l’acte ignoble et réclamer justice.
Consécutivement au vol et à l’agression d’une femme diplomate sur Forest Road à Nairobi, environ 16 personnes suspectées ont été détenus pendant une quinzaine de jours en vu de permettre aux détectives de mener à bien leurs enquêtes.
La diplomate zimbabwéenne aurait signalé l’incident au poste de police de Parklands. Mais c’est suite à une vidéo virale montrant la plaignante attaquée le 4 mars que les suspects notamment des taxi-motards ont été mis aux arrêts.
« Aucune travailleuse de s3xe enregistrée n’offrira de services s3xuels »
En solidarité avec la femme agressée, les membres du Nkoko Inju Africa ont décidé de refuser tous leurs services s3xuels aux conducteurs de taxi moto pendant une semaine, à en croire la directrice exécutive de l’organisation communautaire qui défend les droits des travailleuses de s3xe, Maryline Laini.
« Ces personnes sont nos clients, mais à partir d’aujourd’hui, aucune travailleuse de s3xe enregistrée n’offrira de services s3xuels à aucun cavalier de bodaboda ( conducteurs de taxi-moto) dans cette région. Si une membre est trouvée avec un client bodaboda dans la période, elle sera désinscrite », a déclaré la responsable.
Par ailleurs, Laini a également déclaré à K24TV que ne pas offrir les services s3xuels aux conducteurs est une façon de demander justice pour les femmes victimes d’agressions s3xuelles dans les espaces publics.
Et de marteler : « Nous savons que c’est là que nous obtenons nos besoins fondamentaux et que nous nous débrouillons pour nos familles, mais nous sommes prêtes à avoir faim pour que ce type de violence prenne fin. »