Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a annoncé l’instauration de la loi martiale en Corée du Sud, une mesure radicale justifiée par la nécessité de défendre la « République libre de Corée » contre les menaces croissantes des forces communistes du Nord. Cette décision majeure vise à restaurer et protéger la sécurité nationale face à des tensions de plus en plus élevées dans la péninsule coréenne.
Dans son discours, Yoon a affirmé que la Corée du Sud était confrontée à un danger imminent, précisant que le pays risquait de « tomber dans l’abîme de la destruction nationale ».
Eradiquer les « forces anti-étatiques »…
Selon le président, la priorité est d’éradiquer les « forces anti-étatiques » responsables de cette dégradation, qu’il désigne comme les principales menaces à la stabilité du pays. Il a réitéré son engagement à « éliminer définitivement les forces pro-nord-coréennes », qu’il accuse de « piller la liberté et le bonheur du peuple sud-coréen ».
Cette déclaration intervient alors que les tensions entre les deux Corées n’ont cessé d’augmenter, en particulier après des provocations militaires et des essais nucléaires par la Corée du Nord. L’instauration de la loi martiale marque une escalade significative dans la posture de sécurité de la Corée du Sud, qui cherche à se prémunir contre toute attaque éventuelle du régime de Kim Jong-un.
…et « protéger l’ordre constitutionnel libre » du pays
Le président sud-coréen a également souligné la nécessité de « protéger l’ordre constitutionnel libre » du pays, insistant sur le fait que la liberté et la souveraineté de la nation doivent être préservées à tout prix. Cette décision d’imposer la loi martiale est un tournant dans la gestion des relations inter-coréennes, avec des répercussions potentielles sur la sécurité régionale.