Les autorités guinéennes n’ont été du tout tendre avec le Général Umballo, président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la CEDEAO. Ce dernier qui a convoqué une réunion des chefs d’Etats de l’organisation sur la Guinée et le Mali à New-York a reçu une cinglante réponse de la part des militaires guinéens.
En effet dans une interview à France 24, le président de la Guinée-Bissau a menacé la Guinée et le Mali de » sanctions lourdes » sur les durées de leurs transitions.
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Une sortie qui n’a pas plu à Conakry. Par l’entremise du Colonel Amara Camara, les autorités guinéennes ont répondu avec une fermeté. « On n’est pas dans une relation de guignols ou de téléréalité » a déclaré le colonel Amara Camara.
« Le mensonge grossier et les propos qui s’apparentent à de l’intimidation sont de nos jours des pratiques rétrogrades qui n’honorent pas son auteur et ternissent par la même occasion l’image de marque de la CEDEAO. Nous ne pouvons pas porter cette honte », retorque le Colonel Amara Camara, Secrétaire Général de la Présidence, au président de la CEDEAO. De plus, le Colonel Amara Camara est revenu sur une allégation sciemment entretenue par le président de la CEDEAO depuis des mois. Ce dernier répète à souhait qu’il aurait eu l’accord des autorités guinéennes pour une transition de 24 mois. Aujourd’hui, la Guinée bat en brèche cette affirmation. Le colonel Camara qualifie cette déclaration de « mensonge ». La tension monte entre la CEDEAO et la Guinée.