Le président récemment élu de l’Assemblée nationale du Sénégal, Malick Ndiaye, a pris un engagement fort en promettant de faire travailler l’institution avec « rigueur » pour légiférer et contrôler l’action gouvernementale.
Cette déclaration, faite lors d’une séance dédiée à la ratification des listes des membres des Commissions permanentes, répond aux attentes du peuple sénégalais pour une Assemblée plus efficace.
Une Assemblée tournée vers l’avenir
Lors de son discours, Malick Ndiaye a mis l’accent sur l’importance du dialogue et de l’ouverture. Il a insisté sur la nécessité de construire une Assemblée exemplaire, à la hauteur de la confiance accordée par le peuple. « Chers collègues, je m’engage à collaborer avec vous dans un esprit de justice et d’ouverture », a-t-il déclaré. Il a également précisé que la « rupture » qu’attend le peuple passera par une nouvelle dynamique parlementaire, plus proche des citoyens.
Une institution plus accessible et responsable
Sous sa présidence, l’Assemblée nationale sera une institution plus équitable et accessible, assure Malick Ndiaye. Ce renouveau vise à instaurer un climat de transparence et de responsabilité, afin que l’Assemblée joue pleinement son rôle de contrôle et de législation. Il a ainsi souligné l’importance de rendre le travail parlementaire plus visible et plus réactif face aux enjeux nationaux.
Une Assemblée dominée par le pouvoir
L’Assemblée nationale du Sénégal est composée de 165 députés, dont 130 appartiennent au parti au pouvoir, Pastef. Cette composition renforcera sans doute l’influence du gouvernement dans les débats parlementaires. Cependant, avec l’engagement de Malick Ndiaye, une nouvelle ère de législation plus rigoureuse semble se profiler.
