Après avoir déjoué les plans des clubs européens et décidé de maintenir la CAN 2021 du 9 janvier au 6 février 2022, il faut néanmoins faire des concessions pour le bien de tous. C’est ce qu’a décidé, à un peu plus de 10 jours du coup d’envoi de la compétition, la Confédération africaine de football (CAF) à l’issue d’un échange avec la FIFA, rapporte Afrik-foot.
Excellente nouvelle pour les écuries du Vieux Continent ! En lieu et place du lundi 27 décembre comme convenu initialement, c’est désormais le 4 janvier que les clubs seront tenus de laisser les joueurs concernés par la CAN à disposition de leur sélection nationale. En effet, le Forum des ligues mondiales, rassemblant les principales ligues européennes, avait introduit la demande la semaine passée. Et ils ont finalement obtenu gain de cause.
« La CAF a décidé de prendre un engagement de solidarité concernant la libération des joueurs par leurs clubs respectifs dans certaines circonstances », indique ainsi un courrier signé par le secrétaire général adjoint de la FIFA, Mattias Grafström, avant de détailler les modalités de ce compromis.
Impact négatif sur les préparations avant la CAN
Il faut noter que cette dérogation ne s’appliquera uniquement que pour les clubs ayant des matchs officiels prévus entre le 27 décembre et le 3 janvier, notamment en Premier League, en France (16es de finale de la Coupe de France), en Espagne, en Turquie et au Portugal (plus la Belgique, qui s’arrête toutefois dès le 27 au soir).
Par contre, c’est une très mauvaise nouvelle pour les sélectionneurs africains. Ces derniers sont maintenant obligés de composer avec un groupe restreint pour une bonne partie de leur stage de préparation et pour les premiers matchs amicaux. Surtout, il y a le Sénégal qui compte beaucoup de joueurs dans les championnats concernés, mais aussi le Maroc, l’Algérie, le Nigeria ainsi que la Côte d’Ivoire…
Le courrier de la FIFA