Le gouvernement malien a posé trois conditions majeures avant toute libération des 49 militaires ivoiriens arrêtés à leur descente d’avion, le 10 juillet dernier, à l’aéroport de Bamako.
Les négociations pour la libération des 49 militaires ivoiriens ont commencé, la semaine dernière, entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Les délégations des deux pays ont été reçues à Lomé, dans la capitale togolaise, pour convenir des conditions de libération de ces militaires en détention au Mali depuis près d’un mois. Le Mali, qui se sent agressé dans sa souveraineté, est prêt à libérer les soldats ivoiriens qu’il a qualifié de ‘’mercenaires’’, mais a posé des conditions pour leur libération.
Ces conditions, selon des sources diplomatiques maliennes, sont au nombre de trois. En effet, Bamako, dans un premier temps, demande à ce que la Côte d’Ivoire reconnaisse sa responsabilité et exprime des regrets suite au déploiement de militaires au Mali « sans cadre légal, sans notification et concertation préalable avec les autorités maliennes ». Deuxième condition posée par le Mali : que le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire s’engage à œuvrer pour ramener la paix et la concorde entre les deux pays. Ce n’est pas tout, le Mali réclame à ce que le pays de Alassane Ouattara « s’engage au respect de la souveraineté du Mali et des règles et procédures établies pour l’envoi de forces militaires en territoire malien ».
Selon les informations, « la prise en compte de ces demandes devrait ouvrir la voie à un règlement pacifique et politique du problème tenant compte des relations séculaires de solidarité, de fraternité, d’amitié, de respect mutuel et de bon voisinage qui unissent les peuples ivoiriens et maliens ».
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La Côte d’Ivoire va-t-elle accepter de reconnaître ses torts et présenter ses excuses au Mali ? Les prochains jours nous en diront plus.