La Banque mondiale se vante de son record financier, mais l’Afrique en aura-t-elle vraiment les bénéfices ?

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La Banque mondiale a annoncé un déploiement historique de 100 milliards de dollars pour soutenir les pays les plus pauvres au cours des trois prochaines années. Cette somme sera mobilisée par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA), la branche de la Banque mondiale dédiée à fournir des fonds à faible coût aux pays les plus démunis, dont une grande majorité sont africains.

Une collecte de fonds record pour soutenir les pays en difficulté

Lors d’une conférence à Séoul le 6 décembre, la Banque mondiale a indiqué que l’IDA avait réussi à collecter près de 24 milliards de dollars auprès des pays donateurs. Cet engagement financier sera amplifié grâce à un effet de levier, permettant ainsi à l’institution de quadrupler les contributions. Malgré les attentes d’un financement de 120 milliards de dollars, les 100 milliards mobilisés marquent une avancée significative.

Un soutien accru pour l’Afrique et le climat

Une grande partie de ces fonds sera allouée aux pays africains, qui bénéficient déjà de plus de deux tiers des investissements de l’IDA. En plus de financer des secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation et les infrastructures, cette initiative vise également à renforcer l’adaptation des pays les plus vulnérables face au réchauffement climatique. Le directeur de la politique de développement de la Banque mondiale, Axel Van Trottenberg, a salué l’effort des pays donateurs qui, malgré un contexte budgétaire difficile, ont réussi à mobiliser ces ressources cruciales.

En dix ans, l’IDA a investi 270 milliards de dollars, principalement en Afrique, dans des projets de développement sous forme de prêts à faible ou zéro intérêt, contribuant ainsi à un changement durable dans les pays bénéficiaires.

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