Depuis le mois de juin, les inondations dévastatrices provoquées par les pluies de mousson au Pakistan ont directement touché près d’une personne sur sept dans le pays et franchi la barre des 1.000 morts, selon le dernier bilan publié dimanche par l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA).
Au cours des 24 dernières heures, 119 personnes sont décédées au Pakistan, portant le bilan à 1.060 personnes, mais les autorités tentaient toujours d’atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses dans le nord du pays, ce qui pourrait encore faire grimper le bilan.
Des inondations « sans précédent »
Plus de 33 millions d’habitants, soit un Pakistanais sur sept, ont également été touchés par les inondations et près d’un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.
Ces inondations sont « sans précédent depuis 30 ans », a déclaré le Premier ministre Shehbaz Sharif. Les inondations sont « comme un océan, il y a de l’eau partout », a ajouté le chef du gouvernement qui effectuait une tournée dans les régions durement touchées du nord afin de diriger les opérations de secours.
Madyan bridge,KP. Communications ministry informs us that it was built 5 metres above the level of the bridge that went down in the 2010 superflood. Now the water is inundating the bridge. They thought they were building back better by raising it much higher. #PakistanFloods pic.twitter.com/MqQMQsebUE
— SenatorSherryRehman (@sherryrehman) August 27, 2022
Extreme floods continue this morning in Malakand division of #Swat, #Pakistan pic.twitter.com/JBPDZDcqmT
— The Intel Consortium (@INTELPSF) August 26, 2022
NDMA dispatched emergency relief consignment from KS Relief for flood-affectees from Islamabad on August 22, 2022. pic.twitter.com/zZCO3PXNE7
— NDMA PAKISTAN (@ndmapk) August 22, 2022
Deux à quatre fois plus de précipitations que la moyenne
La NDMA a indiqué que plus de 80 000 hectares de terres cultivables avaient été ravagés et plus de 3 400 kilomètres de routes et 149 ponts emportés par les eaux.
La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle pour l’irrigation des plantations et pour reconstituer les ressources en eau du sous-continent indien. Mais elle apporte aussi chaque année son lot de drames et destructions.