Les parents sont marqués à jamais ! Après avoir pris du Roaccutane, des pilules prescrites contre l’acné, une jeune fille adolescente de 15 ans dénommée Annabel Wright perd la vie.
Selon les faits, Annabel Wright suivait un traitement de Roaccutane (aussi appelé isotrétinoïne), prescrit par un médecin de Harrogate, dans le North Yorkshire. D’après le journal britannique The Sun, ça faisait 7 mois que l’adolescente prenait ce médicament jusqu’au soir, où, elle a disparu dans sa chambre. Elle prétendait devoir réviser pour un contrôle d’Espagnol alors la britannique de 15 ans mettait fin à sa vie.
Ainsi, quelques minutes après son départ en chambre, sa mère y est allé aussi et l’a trouvée inconsciente. Et nonobstant les efforts de ses parents et de son petit frère Will de 12 ans, Annabel n’a pas pu être réanimée. Dévastés, Simon et Helen Wright ont aussitôt demandé qu’une autopsie soit pratiquée. Selon eux, la mort de leur fille est liée aux effets secondaires du Roaccutane.
« Mrs. Wright m’a dit qu’Annabel était une enfant brillante et heureuse. (…) Annabel avait beaucoup d’amis. Selon son père, elle était tout ce qu’un père pouvait espérer. Elle était très aimée », a expliqué Jonathan Leach, médecin légiste.
Les parents dévastés tirent la sonnette d’alerte
En effet, les parents d’Annabel quant à eux, restent persuadés du contraire de la thèse du suicide. Ce qui pousse les deux, peu après la publication du rapport du médecin légiste, à prendre la parole sur les marches du tribunal de Northallerton.
« Nous sommes ici aujourd’hui parce que les autorités n’écoutent pas les parents ayant perdu des enfants à cause de ce médicament, a déclaré la mère de l’adolescente. Peu importe la conclusion de cette enquête, ça n’aurait rien changé pour nous. Annabel, notre merveilleuse fille, est morte. Mais en choisissant de ne pas faire de rapport sur le rôle que l’isotrétinoïne a joué dans sa mort, le médecin légiste prend le risque de laisser ce qui est arrivé à Annabel arriver à d’autres enfants, d’autres familles. (…) Nous espérons que d’autres tiendront compte de cette tragédie et empêcheront leurs enfants de prendre ce médicament toxique. », ont déclaré Simon et Helen Wright.
Pour information, au Royaume-Uni, une personne se suiciderait toutes les 90 minutes. Quoi qu’il en soit, il est primordial de toujours prendre très au sérieux chaque comprimé qu’on ingurgite et pour quel motif. N’oublions pas que la vie est précieuse, surtout en ces temps de fin d’année et qu’on en a qu’une.