Ce mercredi 12 octobre, un juge new-yorkais a rejeté une requête de Donald Trump pour reporter sa déposition, prévue la semaine prochaine. Selon un document judiciaire, c’est dans le cadre d’une affaire de diffamation opposant l’ancien président américain à une ancienne journaliste qui l’accuse de vi.ol dans les années 1990.
Dans cette affaire, E. Jean Carroll, connue pour avoir été chroniqueuse dans le magazine Elle, avait attaqué Donald Trump au civil en novembre 2019 devant un tribunal de l’État de New York. Elle l’accusait de l’avoir diffamée pour avoir qualifié de «mensonge complet», en juin 2019.
En effet, le président républicain, alors en exercice, avait affirmé qu’il ne l’avait jamais rencontrée et qu’elle n’était « pas son genre de femme ». Mais d’après la plaignante, le milliardaire l’aurait vio.lée dans la cabine d’essayage d’un grand magasin new-yorkais au milieu des années 1990.
Batailles procédurales
Selon « Le Figaro », la plainte a été retardée par des batailles procédurales, notamment pour savoir si Donald Trump doit être représenté par le gouvernement américain dans cette affaire, en tant que président au moment des faits.
Pour le juge Lewis Kaplan, la question n’est pas définitivement tranchée, mais elle ne saurait retarder davantage l’affaire, et les dépositions d’E. Jean Carroll et de Donald Trump, prévues respectivement vendredi et mercredi prochain, notamment en raison de « l’âge avancé » des parties, 78 ans pour la plaignante, 76 pour Donald Trump.
« Comme l’a déjà relevé ce tribunal, M. Trump a attaqué cette procédure depuis qu’elle a commencé en 2019, avec l’effet et probablement l’objectif de la retarder », souligne le juge Kaplan.
Réclamer des dommages pour le vi.ol
Le magistrat relève aussi dans sa décision l’intention de l’ancienne journaliste de réclamer des dommages à l’ancien président américain pour le vi.ol allégué lui-même, lorsque sera entrée en vigueur une nouvelle loi de l’État de New York permettant de porter plainte au civil sans tenir compte des délais de prescription. Cette loi, intitulée « Adult Survivors Act », sera effective le 24 novembre.