L’affaire Dubaï Porta Potty n’arrête pas de faire sortir les personnalités de leur réserve. C’est le tour maintenant de Calixthe Beyala. La célèbre auteure camerounaise s’est prononcée sur le dossier qui secoue actuellement la toile. Et il faut dire qu’elle n’a pas raté les influenceuses, les traitant de « femmes toilettes ».
Un véritable scandale a éclaté sur les réseaux sociaux mettant en scène des influenceuses devenues objets sexuelles de riches hommes à Dubaï. Le général Camille Makosso a même dressé une liste par pays de célébrités impliquées sans dévoiler de noms. Cela lui a valu une sévère mise en garde de Rama La Slameuse.
Dans la foulée, très vite en réponse, des célébrités féminines comme en Côte d’Ivoire, Eudoxie Yao, sont montées au créneau pour se défendre.
« J’aime Dubaï parce que c’est beau, j’aime y être, mon dernier voyage à Dubaï m’a été offert mais je ne peux pas citer le nom de la personne. C’est quelqu’un qui m’apprécie énormément, et comme il a su que c’était mon anniversaire, il a voulu me faire plaisir. Il n’est pas encore mon chéri (…) je ne comprends pas, on me fait des cadeaux, mais eux ( ses détracteurs, NDLR) ils se disent, mais tant que tu n’as pas encore couché avec quelqu’un, on ne peut pas te donner autant d’argent », a déclaré la « go bobaraba » sur le plateau de Life Week-end de Konnie Touré.
« Les voilà devenues des femmes toilettes pour des riches hommes à Dubaï », Calixthe Beyala.
Indignée par le dossier pour sa part, Calixthe Beyala n’a pas hésité à cracher sur les influenceuses. « Les influenceuses : quand le féminisme ainsi que les traditions foutent le camp, le respect de la femme pour son propre corps disparaît », s’est exprimée la Camerounaise sur sa page Facebook.
« Il me souvient qu’il n’y a pas si longtemps, les prostituées noires n’acceptaient pas de faire l’amour avec n’importe qui, même lorsqu’on leur proposait de fortes sommes d’argent… Les voilà devenues des femmes toilettes pour des riches hommes à Dubaï », a poursuivi Calixthe Beyala.
Pour finir, l’auteure de l’œuvre « Femme noire, femme nue » n’a pas manqué d’attaquer le physique de ces influenceuses. « Certaines de ces influenceuses ont le corps si déformé qu’on se demande bien à quoi elles veulent bien ressembler ? Leurs fesses sont immenses ; leurs poitrines aussi tandis que leurs ventres n’existent plus. Veulent-elles ressembler à Maya l’abeille ? Oui, mais c’est un animal ! Une femme a du ventre et celui-ci participe de la beauté de sa silhouette », a ajouté la romancière.