Le 6 décembre 2024, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso, a pris la décision de radier deux officiers supérieurs des Forces armées nationales (F-AN). Les commandants Boumbéwenné Hermann Zongo et Wendyam Kouni Joanny Compaoré ont été révoqués en raison de leur absence injustifiée de plus de six jours.
Absence irrégulière : une sanction sévère
Les deux officiers concernés ont été radiés après avoir manqué leurs obligations militaires pendant plus de six jours consécutifs, sans fournir de justification valable. Cette mesure disciplinaire vise à rappeler l’importance de la rigueur et de la discipline au sein des forces armées, surtout dans un contexte où le pays est confronté à des défis sécuritaires majeurs.
Contexte de renforcement des forces armées
Cette décision s’inscrit dans une volonté des autorités burkinabè de renforcer la discipline et la performance au sein de l’armée. Le Burkina Faso, en pleine transition politique, fait face à une insécurité grandissante, alimentée par des attaques terroristes dans plusieurs régions. Dans ce contexte, le gouvernement met en place des mesures strictes pour garantir l’efficacité de ses forces armées, essentielles à la stabilité du pays.
Renforcer la cohésion militaire dans une période de transition
Les autorités burkinabè cherchent à renforcer la cohésion au sein des F-AN, une armée qui a déjà été bouleversée par une série de coups d’État. La décision de radier ces officiers envoie un message clair : il n’y a aucune tolérance pour l’indiscipline, et la sécurité nationale prime avant tout.