La canicule continue de ravager le Vieux Continent. En Espagne pendant dix jours, cette chaleur historique aurait provoqué la mort de « plus de 500 personnes », selon le Premier ministre du pays.
« Durant cette vague de chaleur, plus de 500 personnes sont mortes en raison des températures si élevées, selon des données », a affirmé mercredi le Premier ministre Pedro Sanchez lors d’un déplacement en Aragon, région du nord du pays touchée par un incendie.
Les médias locaux parlent pour l’heure d’une estimation des autorités sanitaires de la surmortalité dans le pays.
Ces températures exceptionnellement élevées ont attisé d’énormes incendies, selon la même source. Le dernier foyer inquiétant les autorités s’est déclaré lundi en Aragon (nord-est). Il a déjà ravagé des milliers d’hectares et a entraîné l’évacuation de 1 700 personnes.
La ligne ferroviaire reliant Madrid à Barcelone a dû être coupée en raison des flammes avant d’être rouverte à la circulation, mais des routes restaient en revanche coupées mercredi.
La pire canicule de l’histoire de l’Espagne ?
Selon des données préliminaires publiées mercredi par l’agence météorologique nationale (Aemet), la vague de chaleur qui s’est abattue sur la péninsule ibérique pourrait bien avoir été la plus intense jamais enregistrée dans le pays.
Cette vague de chaleur qui a duré du 9 au 18 juillet a été celle présentant la « plus forte anomalie » de température enregistrée dans le pays depuis le début de la compilation des données en 1975, selon une porte-parole.