Par souci d’aider son prochain, des propriétaires achètent et confient des motos, tricycles et taxi à des conducteurs sur la base d’une convention. Mais ces bienfaiteurs peuvent finir par se mordre les doigts à cause de la mauvaise foi de leurs co-contractants. Victime d’un cas d’espèce au Togo, un homme s’est tourné vers la toile pour crier son ras-le-bol.
Le “work and pay“ ( c’est à dire travailler et payer, en français) est un système dans lequel les investisseurs achètent des engins pour des personnes désireuses de se lancer comme zémidjan ou de taxi… Ces dernières vont donc travailler durant une période fixée pour rembourser à l’investisseur le prix de l’engin avec un intérêt en plus.
Cependant, nombreuses sont les individus qui après avoir récupéré l’engin, passent par tous les moyens malhonnêtes jusqu’à l’envoûtement afin de ne pas payer ce qui est dû à leur bienfaiteur. Basée sur la confiance, l’arnaque est donc bien rodée. Dans le témoignage ci-dessous, le blogueur Anani Sossou livre sa mésaventure.
« Un conseil pour tous ceux qui veulent investir dans le transport en commun. Ne faites pas confiance et n’achetez jamais motos, tricycles et taxis pour nos compatriotes au Togo. Au mieux, ils vont te rouler dans la farine et ne jamais rembourser selon les termes du contrat :
– 12.000 fcfa par semaine pour les taxi-motos zemidjan
– 25.000 fcfa par semaine pour les tricycles
– 35.000 fcfa par semaine pour les taxi
Au pire, ils vont te paralyser, te rendre malade spirituellement et par manque de chance, tu vas te retrouver 4 pattes sous terre pour qu’ils gardent le bien que tu leur as fait.
Je vous en conjure, ne rentrez pas ou plus dans cette manière d’avoir pitié des gens qui souffrent et qui sont venus vous voir en pleurs. Je vous dis une vérité sur le cœur et une parole de grugé. Une mauvaise expérience que je ne répéterai plus jamais y compris avec des membres de ma famille. Tout un parc entre les mains de prédateurs. J’ai dû abandonner pour sauver ma vie.
Mais ceux-là ne perdent rien pour attendre. Leurs noms et les termes du contrat sont dans le couvent devant les ancêtres qui sont déjà à l’œuvre. On ne me vole pas impunément. J’ai averti… »
Sous la publication, on peut lire plusieurs commentaires. Dans le lot, certains se distinguent notamment celui de Gerry Taama. En effet, le député togolais a saisi l’occasion pour exposer une histoire dans le même sens en ces termes : « Moi, trois trycycle. Revendus à bas prix au bout de trois mois. »
Une confession qui a poussé M. Sossou a renchérir : « Gerry TAAMA Komandega – GETAK tu m’en avais parlé entre temps et on avait même prévu mettre le dernier en circulation avant que tu te ravises et le vendant. Et c’était mieux ».